Bonjour,
J'ai de nouveau participé à un concours de nouvelles sur le blog de Marie-Adrienne ici : http://www.aproposdecriture.com/
J'ai participé avec ma nouvelle FINEAL, n'hésitez pas à voter pour moi sur son blog si ma nouvelle vous plait :) Merci.
dimanche 9 juillet 2017
vendredi 24 mars 2017
Le bocal de bonbons
Bonjour,
Un autre concours ici : http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/le-bocal-de-bonbons
Le but est d'écrire une nouvelle noire, commençant par "l'impact des gouttes sur le métal ". J'espère être dans le sujet et avoir quelques votes. Je la remets ici :
La bocal de bonbons.
L’impact des gouttes sur le métal lui fit fermer les yeux et
savourer ce bruit doux et fort à la fois. La douceur du liquide entrant en
contact avec le sol, le bruit métallique fort qui vient en retour du sol sur
lequel il tombe. Les gouttes, au contact du sol, font naître une musique
joyeuse dont il peut modifier le rythme en les interrompant dans leur parcours,
il lui suffit d’arrêter leur trajectoire d’un doigt. Ce qu’il s’amuse à faire
un moment, le regard vide, concentré par les informations que lui fournissent
ses oreilles. Quel plaisir que le contact du liquide sur ses doigts, accompagné
de cette petite mélodie. Il sent la force de la vie à travers ce contact, cette
mélodie irrégulière mais pimpante malgré tout.
Il s’allonge sur le sol pour mettre la tête sous cette pluie
bienfaisante. Il a l’impression que ce sol si dur sous lui, lui donne sa force.
Cette force métallique et froide comme une lame de couteau mais également
capable de produire des sons mélodieux. La fraîcheur du métal l’imprègne, le
stimule. Les gouttes lui mouille le visage, lui procurant une sensation de paix
et d’euphorie en même temps. Il a l’impression d’être tout puissant. Le liquide
est chaud synonyme de vie, il contraste avec le froid du métal sous lui. La combinaison
des deux le grise.
L’odeur cuivrée qui
l’envahie est si enivrante ! Qu’il se sent fort et amoureux dans ces
moments là. Amoureux de la vie, de cette femme qui la lui donne. Elle a la tête
penchée sur lui, il redresse la sienne lentement et lui embrasse les yeux, les
joues, son petit nez si joli. Il lèche sur sa peau ce liquide goûteux, un peu
salé, avec un goût si unique.
Il se rallonge pour savourer cette pluie chaude et douce,
ferme les yeux et se baigne dans le bien être procuré. Il a l’impression de
manger un bonbon, il le suce et celui ci fond doucement sur sa langue, lui
procurant un plaisir indécible qu’il ressent jusqu’au tréfonds de son être. Un
plaisir qui fait tendre sa verge d’impatience. Plus qu’un bonbon, c’est une
drogue !
Mais cela ne lui suffit pas, il prend sa lame favorite, la
lève et fait en sorte que ce flot de liquide accélère pour pouvoir se baigner
dedans, il touche au cœur du bonbon, à ce moelleux si intense. Sa main enserre
son pénis, qu’elle caresse et elle commence à bouger lentement d’abord puis plus
rapidement pendant qu’il savoure la chaleur procurée par le flot liquide qui
lui tombe désormais sur le torse par vagues régulières. Le plaisir monte tandis
qu’il se vautre dans cette chaleur, baigné de bien être. Il le sent qui arrive
et se déverse sur lui en un flot chaud qui se mêle au sang rouge qui le
recouvre. Il a les yeux fermés et savoure le plaisir post coïtal, cette
torpeur pleine de sérénité. Au bout de
quelques minutes, il contemple son ventre où se mêlent le blanc et le rouge, son
sperme et le sang, ces deux sources de vie qui le revigore.
Il reste là jusqu’à ce que le froid le gagne. Il ouvre alors
les yeux, se lève, et va prendre une douche bien chaude. Le plaisir est passé,
il est si fugace.
Une fois propre, il revient prendre les grilles métalliques
posées dans la piscine en plastique qui lui sert à recueillir le sang. Les première fois, il
n’utilisait pas ces grilles mais il se retrouvait à baigner dans le sang froid
et cela ne lui plaisait pas. Là, le sang coule au travers des trous de la
grille et lorsque tout est fini, il n’est plus recouvert que de sang séché,
beaucoup plus facile à nettoyer. Une grande idée cette maison avec un sous sol
comprenant une cave à vin au sol de terre battue pour conserver une certaine
fraîcheur, d’une chambre d’amis et d’une salle de bain. Tout a fait ce qu’il
lui fallait. Il l’a aménagé à sa façon. Il a fait posé une dalle en béton ciré
dans la chambre avec une légère inclinaison afin que l’eau de la serpillière
aille directement dans l’évacuation de la douche. Il a ensuite fait une
ouverture entre la salle de bain et la chambre, soi disant pour faire une
chambre chic avec salle de bain intégrée. En réalité pour pouvoir tout laver
plus facilement. Il a divisé la cave à vin en deux et creusé dans une moitié un
trou très profond. Dans l’autre moitié, il a entreposé la terre au fur et à
mesure qu’il creusait. Bien sûr, ces travaux là, il les a fait seul. Cela lui a
pris un mois.
Il décroche la jolie femme pendue par les pieds, les mains
attachées dans le dos. Il la pose sur le plastique tâché placé sous elle,
l’enveloppe et ferme bien le plastique des deux côtés, comme le bonbon qu’elle
est. Il met du scotche de déménagement sur toutes les ouvertures éventuelles,
cela aide pour les odeurs par la suite. Il la traîne dans la cave à vin ou il
la dépose dans le trou, puis il la recouvre de terre. C’est la troisième, il a
encore plein de place. Lorsque le trou sera rempli, il creusera l’autre moitié
de la cave pour faire un autre trou. Il sourit, c’est en quelque sorte une
réserve de bonbons usagés. A cette pensée, il éclate de rire. La vie est
belle ! C’est avec plaisir qu’il nettoie la piscine et la vide ensuite
vers la bonde de la douche. Une fois toute trace de sang enlevé, il reprend une
douche bien chaude et va se coucher comme un bienheureux.
Quinze jours ont passés. Le manque commence à se faire
sentir mais il n’en est qu’au début et il sait qu’il a encore du temps. Un
autre plaisir commence, celui de la préparation, de l’anticipation. Penser au
plaisir qui l’attend. Peut-être que cette fois, il prendra une fille aux
cheveux longs, ça doit être pas mal, de pouvoir tenir ces cheveux dans sa main
pendant le plaisir, cela pourrait également lui permettre de jouer sur le débit
du sang. Ce sang qui lui permet de se sentir vivant, de ressentir quelque
chose. La vie est terne sans cela, grise, sans émotions.
Il se trouve dans un café, en terrasse et regarde la foule.
Ces personnes qui sourient, crient, pleurent, rigolent… quel étrange tableau.
Lui ne ressent rien. Il observe, dans le
parc devant lui, le cours hebdomadaire de Taï Chi. Ce ne sont pas les
mouvements qui l’intéresse mais les femmes, majoritaires dans le groupe. Il y
en a de tous les âges, de toutes les formes. Certaines ont une peau de pêche,
d’autres sont ridées comme une vieille pomme. Leur peau est blanche, café au
lait ou noire. Il préfère les blanches car leurs veines, leur trésor, se voient
mieux. C’est comme si il voyait la vie circuler en elles. Certaines sont rondes,
d’autres aussi fine qu’une brindille d’herbe. Il les observe toutes, les jeunes
mais aussi les plus âgées. Elles sont toutes belles à leur façon. Il imagine le
goût qu’elles peuvent avoir. La petite blonde là bas, a l’air bien
appétissante, ou la petite brune bien potelée, ou encore celle au cheveux
argentés avec sa peau ridée et ces veines qui ressortent. Quel choix !
Cela lui donne l’impression d’être devant un bocal de bonbon géant. Il sourit
et profite du spectacle. Bientôt, il ira dire bonjour à une de ces belles
créatures mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui il doit préparer ses affaires,
vérifier que le crochet au plafond est bien fixé, placer la piscine dessous
avec le plastique et les grilles métalliques. Préparer la corde et le scotche….
Il ferme les yeux de contentement, bientôt il entendra de
nouveau l’impact des gouttes sur le métal.
Hélène Leroux, le 22 mars 2017
mercredi 8 mars 2017
De nouveaux haïkus
Posé sur la feuille
Tu te caches immobile
Lézard aux yeux bleus.
Hélène Leroux, 22 Février 2017
Assise, je t’écoute
Me raconter des merveilles
Importantes pour moi.
Hélène Leroux, 22 Février 2017
Lumière dans ma vie
Tout petit dans mon ventre
Déjà si présent.
Hélène Leroux, 22 Février 2017
lundi 20 février 2017
Haïkus
Bonjour,
Voici deux nouveaux haïkus visibles sur ma page short edition : http://short-edition.com/auteur/helene-blanc
Voici deux nouveaux haïkus visibles sur ma page short edition : http://short-edition.com/auteur/helene-blanc
Sur un banc en bois
Tu étais là, je t’ai vu
Ma vie a changé
Hélène Leroux, 03 Février 2017
Je m'envole, vole
vers cette immense joie
que je vois en toi.
Hélène Leroux, 02 Février 2017
mercredi 25 janvier 2017
LA RENCONTRE
Bonjour,
Nouveau concours sur short édition sur le thème St Valentin.
Mon poème se trouve ici : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/la-rencontre-41
Je ne suis pas contre quelques votes si vous voulez bien vous y rendre ;)
Nouveau concours sur short édition sur le thème St Valentin.
Mon poème se trouve ici : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/la-rencontre-41
Je ne suis pas contre quelques votes si vous voulez bien vous y rendre ;)
LA RENCONTRE
Il grommelle, le bruit est strident,
Ouvre un œil, éteint le réveil.
Elle soupire, prend en confident
L’oreiller, retardant l’éveil.
Il se lève, les yeux encore clos,
Titube vers la salle de bain.
Elle se lève, cheveux en halo,
Chantonne, gai tel le chérubin.
En retard comme d’habitude,
Il accélère, prends son café.
C’est toujours sans lassitude
Qu’elle part au travail, bien coiffée.
Il enfourche vite son vélo,
Décide d’un nouveau raccourci.
Elle marche, tranquille, vers son boulot
Regardant le ciel éclairci.
Il se pose la
question, à droite ?
A gauche ? Ne regarde pas devant.
Elle, pourtant, jamais maladroite,
Trébuche et tombe en avant.
Ils se retrouvent tous deux à terre
Bras, jambes, vélo, sac, emmêlés.
Douleur mais rien de délétère,
Leurs genoux sont égratignés.
Depuis, quarante ans sont passés
Et chaque année ils fêtent ce jour
De saint Valentin, enfiévrés
D’un amour présent pour toujours.
Hélène Leroux, 17 Janvier 2017
mardi 17 janvier 2017
GRAND EXPLORATEUR
Bonjour,
Voici un poème fait en Décembre pour un concours "La 4ième matinale" sur le site de short édition. Nous avions 6h et 6 minutes pour créer une œuvre sur le thème "Explorateur".
J'ai été sélectionnée sur environ 550 œuvres et fait partie de la finale, nous étions 40 en tout.Je suis assez fière de moi; pour un premier concours d'être sélectionnée m'a fait très plaisir :)
Voici le poème en question, que vous pouvez retrouver ici également : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/grand-explorateur
Voici un poème fait en Décembre pour un concours "La 4ième matinale" sur le site de short édition. Nous avions 6h et 6 minutes pour créer une œuvre sur le thème "Explorateur".
J'ai été sélectionnée sur environ 550 œuvres et fait partie de la finale, nous étions 40 en tout.Je suis assez fière de moi; pour un premier concours d'être sélectionnée m'a fait très plaisir :)
Voici le poème en question, que vous pouvez retrouver ici également : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/grand-explorateur
GRAND EXPLORATEUR
Assis en équilibre instable,
Tu poses tes petites mains devant,
Dans une position plus agréable.
Tes efforts à mes yeux jamais décevants.
Tu te balances d’avant en arrière
Et enfin, te voilà à quatre pattes.
Tu as des qualités manouvrières
Qui parfois n’empêchent pas le croche patte
Tu vacilles souvent de gauche à droite,
Tu tombes, te relèves, continues,
Toujours, ta progression maladroite.
Laissant mon amour, émotions, à nus.
Tu grandis, explore ton univers,
Tu trouves des objets insolites,
A chacun, un nouveau sens découvert.
Je t’aime mon cœur, petit explorateur !
Hélène Leroux, 04 Décembre 2016
Inscription à :
Articles (Atom)