lundi 26 juillet 2021

 

LA MUSIQUE

 

Les yeux fermés, je me laisse emporter,

Par ce flot mélodieux, ces notes élevées,

Parfois douces, parfois dures mais si belles !

Mon cerveau navigue sur ce fleuve de décibels.

 

J’oublie tout, les soucis, les bonheurs

Je me promène tel un randonneur

Guidée uniquement par mes oreilles

Ballottée d’émotions dans une nuit intemporelle.

 

Quel bien être ressenti.

Mon désir assouvi.

Que de joie à se laisser porter.

 

Ne plus penser, juste ressentir,

Cette caresse sensuelle à recueillir

Légère comme le doux baiser d’un amant.

 

Hélène, 26 Juillet 2021

samedi 24 juillet 2021

 

LA FIDELITE


 On nous apprend toute petite

Que la femme est un mystère.

Délicate, comme  une marguerite.

Qu’elle n’est en rien familière.

 

Elle se doit de rester pure,

Innocente jusqu’à son mari.

Cela doit être dans sa nature

Car elle renferme toute une magie.

 

Elle sera un jour mère,

Et pour cela être entière.

Belle et que l’on vénère,

Comme une véritable semencière.

 

Quelles foutaises que tout cela !

Comment oses-tu me dire,

Me raconter que jusque là,

Le mariage pour toi te rend martyr ?

 

Que cette image de la femme,

Te rend volage. Pour découvrir,

Dans d’autre bras, une autre flamme.

Une façon de t’épanouir.

 

Que tu peux faire cela à ta femme,

Car vous n’êtes pas mariés.

Que cette union sera marquée d’une oriflamme,

Te fidélisant, certes, mais les mains liées.

 

Mon pauvre ami ! Ne comprends tu pas ?

Que dans le monde où nous vivons, 

Nous avons enfin franchi un pas ?

Que nous, les femmes, nous activons ?

 

Pour vous faire comprendre à tous,

A vous les hommes, jeunes et moins jeunes.

Que nous sommes une véritable secousse, 

Que nous avons franchi un seuil.

 

Nous sommes fortes, curieuses, 

Parfois douce, parfois piquantes.

Parfois casanières, parfois aventureuses.

Mais toutes prêtes à vivre une vie palpitante.

 

 Nous ne sommes en rien ces calices sacrés,

Que vous devez vénérer, idolâtrer.

Vous me faites bien marrer,

 A vous égarer avec de telles idées.

 

Nous sommes, sur ce terrain, vos égales,

Avec les mêmes envies de découvertes.

Ne nous mettez pas sur un piédestal.

Vous n’avez rien de plus qu’une zigounette.

 

Et elle ne vous autorise pas à folâtrer ailleurs,

Avec comme prétexte fallacieux, celui d’une femme honnête.

Car honnête, elle le restera même avec un regard voyeur,

Même avec des désirs identiques aux vôtres, non conventionnels.

 

Alors mon ami, plutôt que de tromper ta femme,

Parle lui de tes désirs, de tes envies, de ton mal-être.

Libère là de ce carcan, libère toi ! Va toucher son âme.

Permettre à votre couple de renaître.

 

La fidélité n’attend pas le mariage.

Elle attend la reconnaissance, le partage,

La sincérité. Ce n’est pas une voie de garage.

Une punition de vie de couple, un barrage.

 

Etre en couple est un cadeau de la vie,

La chance de pouvoir être deux,

De se reposer l’un sur l’autre, d’être assouvis,

De s’épanouir ensembles. C’est merveilleux.

 

Hélène, 24 Juillet 2021.

 

mercredi 26 mai 2021

 Bonjour,

Nouveau poème qui j'ai voulu, en fait, chanson. Je ne sais pas trop quoi en penser. 

Si jamais vous passez par là, n'hésitez pas à laisser un petit message pour me dire ce qu'il en est. Cela pourrait-il être mis en chanson ?


LA DIFFERENCE

 

Je suis différente et alors ?

Je me fous des autres, de c’qu’ils disent

Car c’est ma force, je l’adore

C’est c’ que j’ suis, ce que je cultive

 

J’ai longtemps été celle qu’on

Laissait de coté, trop timide

Pour s’intégrer, petit chaton.

Je me sentais comme insipide.

Le second degré, connais pas.

Je prends tout au premier degré.

Je suis perdue, plus de compas

Pour comprendre et interpréter.

 

Je suis différente et alors ?

Je me fous des autres, de c’qu’ils disent

Car c’est ma force, je l’adore

C’est c’ que j’ suis, ce que je cultive

 

Et le touché, quelle galère !

Se faire la bise pour dire bonjour,

Une vraie épreuve, inhospitalière !

Trop près de moi, un carton rouge !

Ne parlons pas des réunions,

De la foule et de tout son bruit,

Ses odeurs… une vraie émulsion !

Fatiguée, il me faut un abri !

 

Je suis différente et alors ?

Je me fous des autres, de c’qu’ils disent

Car c’est ma force, je l’adore

C’est c’ que j’ suis, ce que je cultive

 

En grandissant  j’ai bien appris

A reconnaître vos mimiques

Et si sortir reste (un) safari

Désormais c’est sympathique.

Je comprends maintenant vos blagues

Et peut enfin  rire avec vous

Un vrai câlin ?  une rigolade !

Suis différente, je vous l’avoue.

 

Je suis différente et alors ?

Je me fous des autres, de c’qu’ils disent

Car c’est ma force, je l’adore

C’est c’ que j’ suis, ce que je cultive

 

Qu’elle importance, maintenant ?

J’ai tout appris, j’suis parmi vous

Et même si honnêtement

Je m’adapte, je vous l’avoue,

La vie est faite de sourires

D’amitiés et de bons souvenirs.

Les épreuves vous aguerrissent,

Vous donnent de quoi vous épanouir

 

Je suis différente et alors ?

Je me fous des autres, de c’qu’ils disent

Car c’est ma force, je l’adore

C’est c’ que j’ suis, ce que je cultive

 

jeudi 13 mai 2021

 L’IDEAL MENSONGE

 

Nous vivons dans un tel modernisme ;  enchainés

A des valeurs utopistes, guidés malgré nous.

Nos enfants se tournent vers les écrans de télé.

Dans l’enfance, ils servent de doudou, de nounou.

 

Quelles leçons y sont donnés, quels exemples à suivre ?

Qu’apprennent les adolescents sur la société ?

Quelles images des hommes et des femmes à poursuivre ?

Que faire des archétypes, de l’uniformité ?

 

De ces femmes siliconées, retouchées, fardées ?

De  ces hommes musclés, bronzés, bien coiffés, imberbes ?

Ou sont la vie,  le quotidien tout lézardé?

Ou sont les bourrelets, la fatigue, le bien être ?

 

Et ces ados sans parents pour les soutenir,

Les guider, leur enseigner la réalité.

Lorsqu’il s découvriront le porno, l’interdit ;

Car oui, ils chercheront, trouveront cette télé…

 

Comment traiteront-ils la femme ? Comme une égale ?

Comme une trainée ? Comme un objet ? Sans sentiments ?

Sauront-ils laisser le temps à son doux  pétale 

D’éclore, d’atteindre un sommet resplendissant ?

 

Et les hommes, quelle  image auront-ils d’eux  même ?

Celle de la performance, de la taille, de l’ardeur ?

Arriveront-ils à sortir de leur domaine,

A considérer l’autre dans son besoin, acteur ?

 

Car l’homme et la femme ne sont pas vraiment égaux

Parlons plutôt de parité, de complétude.

Différents mais ayant les même droits libéraux.

Pouvant  vivre ensembles, prendre le temps d’un prélude.

 

Hélène Blanc , 14/05/21

dimanche 9 mai 2021

 

LA RENAISSANCE

 

L’avantage de tomber, c’est se relever.

Lorsque l’on a vu la vie perdre ses couleurs,

Devenir grise et noire, sans aucun attrait,

Une répétition insipide, sans douceurs.

 

Remonter la pente, sortir des méandres,

C’est renaître une nouvelle fois à la vie,

C’est ouvrir les yeux, jamais plus se méprendre,

Sur notre entourage, nos différentes envies.

 

Nos yeux s’émerveillent de cette nouvelle beauté,

De cet arbre centenaire, de cette fleur  irisée.

Notre regard porte au loin vers les nouveautés

Qui jusqu’ici étaient floutés, éthérisés.

 

Le nez en l’air, les yeux fermés, on s’émerveille

De sentir la brise légère caresser le corps.

Sensation douce, vivifiante, qui nous interpelle,

Qui nous ramène à nous même sans aucun  remords.

 

Notre langue devient un réceptacle à  saveurs.

La fraicheur de ce fruit, le piquant de l’épice.

On s’ouvre à l’autre, on ne demande pas de faveur,

On le goûte, on joue, on devient marionnettiste.

 

Un monde nouveau nous apparaît, tout enchanté.

La mélodie de la vie s’élève dans les airs.

Le chant d’un oiseau…  nous voilà déconcentré,

Prêt à danser, à suivre le cours de la rivière.

 

Et ces senteurs que l’on perçoit autour de nous !

L’odeur d’une rose, d’un pain tout juste sorti du four.

Le parfum d’une peau lors d’un premier rendez-vous.

Tout un plein bouquet de fragrances que l’on savoure

 

Tout devient possible, léger, d’une grande gaité.

Oui ! Renaître à la vie est  merveilleux, une joie !

Le négatif existe, différemment géré.

Le positif refait surface, tout est un choix.

 

Hélène Blanc, 10/05/21 

lundi 3 mai 2021

 

UN JOUR ENSOLEILLE 


Le sable chaud sous mes pieds,

La chaleur  du soleil sous mes pas,

Cette sensation de douceur tout en bas,

Cette magie du paysage côtier.

 

La mer, cette immensité étendue

Ces vagues allant et venant

Caressant mes pieds doucement

Cette fraicheur impromptue

 

Je te vois là, devant moi

De cette couleur chaude du sable,

S’éveille cette chaleur reconnaissable,

Cette douceur, cet émoi

 

Tu es là, magnifique, étendu

Ensoleillant encore plus ma journée,

Cette jouissance par vague renouvelée

Ce bien être bienvenu.

 

Hélène, 03/05/21

 

POEME DU SOIR

 

Poème du soir, j’écris,

De ma journée je me délivre

Dans ma passion, je m’abrite

 

Quel plaisir de prendre la plume

De mes écrits, de mes mots, j’allume

Mes désirs, mes envies, des interludes.

 

Car oui, je peux restituer ou inventer,

Je suis libre de tout créer,

De jouer avec les rythmes, de danser.

 

Et en cela je prends plaisir,

Je m’évade, j’évacue, je rugis

Et de cela, je me nourris.

 

Hélène, 03/05/21

dimanche 2 mai 2021

 

L’ÂME SOEUR

Je te cherche, je t’attends, je t’espère,

Toi qui peux me comprendre,

Me soutenir, m’aider, me rendre légère.

Qui est là pour m’épauler, m’apprendre.

 

Il est dit que l’âme sœur existe, quelque part

Je pensais l’avoir trouvé, émerveillée,

Mais j’ai trouvé un ami, un amant, un rempart

J’ai eu la protection, le mari, le père, le conseillé.

 

Tout pour être heureuse en somme,

Mais j’ai trouvé un ami sans  écoute,

Un rempart, du coup non autonome,

Une protection  qui  verrouille.

 

Je me suis retrouvée isolée,

A m’oublier pour le bien de l’autre,

Je me suis noyée, me suis dissociée,

Prisonnière en son royaume.

 

Où es tu mon âme sœur ?

Celui que je pourrais comprendre,

Soutenir, aider, élever en douceur,

Epauler, aimer tout simplement.

 

Hélène Blanc, 03/05/21

 

 

 

 

 

 

jeudi 29 avril 2021

 LA BALEINE


J’étais échouée sur le rivage

Telle une énorme baleine

La tristesse inscrite sur mon visage

Recroquevillée  sur moi-même

 La vie avait perdu de son goût,

Ma féminité s’était envolée

Je dépérissais, noyée dans le dégoût

De moi, des autres … isolée.

 

Et tu m’as fait un signe,

Tu as posé tes yeux sur moi,

Tu ne cherchais qu’un swing

Une aventure sans émoi.

 J’ai levé la tête, t’ai vu sur mon rivage

Chaud et doux comme le sable.

Totalement offert à mon regard

A mon bon vouloir, merveilleusement baisable.

 

Ton regard m’a éveillée,

Mes mains t’ont caressé

Ta  peau si douce, échauffée.

Ce beau corps, étalé, libéré.

 Ton parfum m’a titillé, attirée,

Je t’ai senti de haut en bas,

Odeur envoutante,  captivante, satinée

M’emportant dans nos ébats

 J’ai glissé le long de ton corps chaud

Délivrant baissés et caresses.

Tu m’as hissé vers le haut

M’emportant dans un océan de tendresse

 

Grâce à toi j’ai redécouvert le plaisir

L’envie de plaire, ma féminité

Tu repars dans ta vie, tes loisirs,

Moi, je vogue, nage en toute liberté.


Hélène B. 30/04/21




mardi 23 février 2021

 

LE  BAROMETRE

Quel est ce monde qui nous entoure ?

Ou l’individu dans la foule est solitude ?

Ou l’envie du gain et de la gloire est servitude ?

Ou l’on s’oublie sous le bruit de la foule, de son tambour ?

 

Nous exploitons notre planète,

Avant même le milieu d’année,

Nos ressources sont obsolètes,

Et nous continuons de planer.

 

Pauvre êtres que nous sommes,

Incapable de se satisfaire de ce que nous avons

Toujours à chercher plus, à avoir la somme

Pour acheter ci ou ça, à prendre l’avion

 

Pourquoi n’admirons nous pas ce qui est sous nos yeux ?

Les amis  qui sont là et nous entourent

Les paysages, certes familiers, mais si merveilleux

Rester et admirer les alentours.

 

L’herbe n’est pas toujours plus verte au loin

Les hommes ne sont guères différents

Et notre quête, notre mal-être, nos besoins

Restent identiques, à nous même inhérents

 

Commençons à chercher en nous même

Au plus profond de notre être

Les réponses à nos questions, à nos dilemmes

Que notre moi soi notre baromètre

                               

                                          Hélène, 22/02/21

 

 

 

 

 

 

mercredi 10 février 2021

 La vie en ce moment est un peu compliquée et bien remplie et je ne prends pas le temps d'écrire. 

Voici mon dernier poème pour ceux qui passent encore par ici. N'hésitez pas à me laisser un petit mot, cela me ferait très plaisir.


DESABUSEE 

J’en ai marre d’être celle

Qui écoute, qui rassure,

Celle qui détient l’étincelle

Qui amène à elle les cassures.

 

J’en ai marre que l’on me néglige

Que l’on me croit sereine et forte

Aussi grande et secrète qu’une église

Sans jamais besoin de réconfort

 

Je suis celle qui s’organise

Celle dont la parole vaut action

Celle que l’on pénalise

Sans penser aux réactions

 

Car pour vous écouter, vous soutenir,

J’ai refait mon emploi du temps

Renoncer à des souvenirs,

Des moments importants.

 

Pour vous, j’ai pris de mon temps,

J’ai pris de moi-même

Car vous m’êtes important

Pour vous en est-il de même ?

 

Car vous me posez des lapins.

Et oui elle sera toujours là demain…

Et c’est vrai j’y suis

Et pour vous c’est gratuit

 

Mais pour moi l’addition est lourde

Mes enfants sont lésés dans leurs activités

Un problème à résoudre

Pendant que toi tu jouies des festivités.

 

Pourquoi ne puis-je être aussi égoïste

Centrée sur moi-même

Comme la majorité populiste

Et ce sans aucun dilemme !

 

Suis-je la seule à penser

Prévenir si je ne peux pas venir

A honorer mes engagements pris

A être consciente d’être entourée ?

 

Peut-on ne penser qu’à soi ?

Peut-on oublier les autres ?

Peut-on tracer son chemin droit ?

En poussant sur le côté les autres ?

 

Je pensais l’être humain sociable

Attentif à lui-même mais pas seulement

Je le pensais soucieux et aimable

Envers son prochain, honnête justement.

Je le vois égoïste, sans valeur,

Si ce n’est la sienne.

Je le vois en déshonneur,

Comme une politicienne.

 

Je me sens triste, bafouée,

Dans mon envie de partage,

De chaleur, de réconfort ; secouée

Dans les vagues solitaires, échouée.

 

A ce rythme, je finirais en hermite,

Jouissant de la solitude,

Telle une couverture,

Me tenant chaud, tout en plénitude.

 

Hélène Blanc, Février 2021.