lundi 26 août 2019



Et un petit dernier : 


Un poème écrit il y a quelques mois maintenant :



LA MAGIE DE MON ENFANCE

Je m’endormais la veille,
Des rêves plein la tête.
Impatiente déjà de mon éveil,
Bien au chaud sous ma couette.

Avais-je été assez sage ?
M’apporterait-il des merveilles ?
Je partais ainsi en voyage,
Retraçant mon année dans mon sommeil.

Le matin, je m’éveillais,
Sautait de mon lit,
Délaissant mon nit douillé,
Pour moi, un vrai délit !

Mais ce que je découvrais,
Valait tout les matins du monde !
Mes yeux émerveillés, s’ouvraient
Devant cette moisson féconde !

Sous le sapin, il avait déposé,
Durant la nuit, sans qu’on l’entende,
Des cadeaux colorés, disposés 
En cercle, comme prêts pour une sarabande.

Je restais devant, des étoiles pleins les yeux,
Comme enchantée devant ces papiers et rubans,
Puis je m’élançais, mes pieds courants, joyeux,
Vers la chambres des mes parents, bruyants.

Année après année, je m’émerveillais
D’avoir été pardonnée et assez sage,
Pour avoir droit, sous mes souliers,
A des cadeaux lors de son passage.

Malheureusement, la magie pris fin,
Avec l’école, et la découverte,
Par les confidences de copains,
D’une connaissance experte.

Hélène Leroux, 17 Novembre 2018







Je me rends compte que le temps passe, j'ai écrit quelques poèmes (pas beaucoup) que je n'ai pas publiés.

en voici un premier écrit en soutien pour un ami.



MOT A PHILIPPE

Au cours de notre vie,
Il nous arrive de rencontrer,
Et souvent sans préavis,
Une personne pilier.

Pour moi, tu es l’une d’elle,
A un des croisements de ma vie,
Avec ton aide bien réelle,
J’ai bifurqué vers l’envie.

Au travers de petites aiguilles,
Je me suis tournée vers mon moi,
Et je le découvre, telle une petite fille,
Avec émerveillement et émoi.

Sans t’en rendre compte,
Tu t’es crée autour de toi un réseau.
Et de celui-ci remonte,
Un triste pépiement d’oiseau.

J’apprends que tu vas entrer en guerre,
Et te préparer à combattre pour ta vie.
Je ne suis pas une aiguillère,
Et l’on ne me demande pas d’avis.

A travers ces quelques mots,
Je voulais te dire merci.
Notre chemin est parsemé de maux,
Et parfois, sous nos pieds, durci.

Mais tout du long, ils sont là,
Discrets, parfois visibles, parfois insignifiants,
Ces piliers qui nous orientent, donnent le la,
D’une direction nouvelle, clairvoyants.

Alors, mon ami, bats toi,
Avec force et détermination. 
Regarde autour de toi,
Tu verras un réseau, de ta création.


Hélène Leroux, le 05 Octobre 2018