jeudi 29 septembre 2016

La coiffeuse

Je viens de me renseigner sur les règles du poème. Si j'ai bien compris, je serais plutôt dans le genre poème libre car mes vers n'ont pas tous le même nombre de syllabes.

Pour le moment, en guise d'apprentie écrivain, vous avez plutôt l'apprentie poète mais le reste viendra. J'ai écrit quelques livres pour enfants et je m'essaye au livre pour adulte en ce moment ;) Et peut-être un jour à la BD ?

Un petit clin d’œil à ma coiffeuse que j'ai vu hier :) :


LA COIFFEUSE

Je l’ai lu, il est dit que l’image est vanité.
Mais moi, sortie d’une obésité modérée,
L’image que je donne a son importance,
Que mes bourrelets bénéficient d’une certaine acceptance …

De mon image, mes yeux et mes cheveux sont acceptables,
Des deux, seuls mes cheveux sont modulables,
D’où l’importance de cette sortie mensuelle,
Chez Sophie, ma belle et mince coiffeuse habituelle.

Chez elle, je me vois telle que je suis, cheveux mouillés,
Bourrelets, joues et double menton exposés.
Mais sa gentillesse, son discours et son regard bienveillant
Me font oublier tout cela,  nos vies uniques nous distrayant.

Allez, belle Sophie, par tes ciseaux que la magie opère,
Lave, coupe, ébouriffe ces cheveux de ta main d’expert,
Et cache par cette beauté artificielle mes défauts,
Rend moi belle, si ce n’est pour les autres, au moins pour mon égo.

Et si par inadvertance, cette coiffure me décevrait,
Je sais qu’immédiatement tu me recevrais,
Pour recouper, réarranger cette belle tignasse,
Pour que je me sente belle et bien dans ma cuirasse.

Hélène Leroux, 29 Septembre 2016

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