J'ai découvert il y a peu le Haïku : Le haïku est une forme japonaise de poésie
permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille
ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept syllabes en trois
vers (5-7-5).
Je m'y suis essayé et les ai posté sur ma page auteur de short édition : http://short-edition.com/auteur/helene-blanc
En automne elle vole
Feuille portée par le vent
Telle l’âme vers les cieux.
Hélène Leroux, 15 Novembre 2016
Roule noisette
échappe à l’écureuil
germe nouvelle vie
Hélène Leroux, 15 Novembre 2016
dimanche 4 décembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
LE CERVEAU
Le mien n'est jamais au repos, et le votre ?
LE CERVEAU
Tous les jours il tourbillonne,
Les idées fusent, rayonnent,
Sans une seconde de répit.
Loin d’un organe décrépi
Mon cerveau classe, réfléchit.
Les infos jamais défraîchies.
Pourrais-je seulement un jour
Ne plus penser ? Faire un séjour
Aux abonnés absents, partir ?
Se reposer puis rebondir,
Vers des sujets très passionnants,
Quand je le veux uniquement.
Hélène Leroux, 24 Novembre 2016
samedi 12 novembre 2016
L'ENFANT
La vie s'est un peu accélérée par ici et j'ai eu un peu moins de temps pour écrire.
Voici un poème encore une fois marqué par mon métier, la plupart du temps heureux mais parfois fait de drames.
Voici un poème encore une fois marqué par mon métier, la plupart du temps heureux mais parfois fait de drames.
L’ENFANT
Il repose sur son drap coloré,
Le visage doux, aimé, adoré,
Les yeux clos, l’ombre des cils sur ses joues,
Entouré de peluches et joujoux.
Ses parents l’admirent, le caressent.
Sa mère rejette, dans son dos, sa tresse,
Lui chuchote des mots doux et aimant,
D’une douce voix, cette fois sans zézaiement.
Ses cheveux souples, soyeux tels la soie,
Glissent sous ses doigts, son petit François.
Tout menu, serein, beau dans son berceau,
Il accueille ses doux baisers sans sursaut.
Le soleil lui donne un teint d’abricot,
Velouté, un grain loin du calicot.
Son père, une main aimante sur son visage,
Lui laisse une odeur d’après-rasage.
Un sanglot s’échappe d’une gorge,
Un son comme sorti d’une forge.
Une larme coule sur une joue,
Se pose sur sa peau, tel un bijou.
Car l’enfant repose sur son lit de mort
Enveloppé d’un drap, tel un trésor.
Sa vie ayant à peine commencée,
Son âme vers d’autres cieux s’est lancée.
Hélène Leroux, 12 Novembre 2016
dimanche 30 octobre 2016
AMI
Bonjour,
En ce moment, j'écris des poèmes à mes enfants qui parlent de leur histoire donc je ne les posterai pas ici ;)
En attendant, j'ai retrouvé mon seul et unique poème que j'ai écrit adolescente, à 14 ans. Je l'aimais bien mais je ne le trouvais pas assez bien construit pour me donner envie de continuer. Il faut dire qu'à cette époque déjà, ma confiance en moi n'était pas au top.
Il m'aura fallu 30 ans pour me remettre aux poèmes :lol:
AMI
Partir, toujours partir,
Telle est ma destinée.
Je pense obéir
A un ordre souvent répété
Laisser le beau poète tranquille
Afin qu’il puisse écrire.
Je hais cet ordre invisible
Qui m’oblige à partir
Loin, loin de l’ami de mon cœur
Mais il me faut m’incliner
Devant toutes ces belles fleurs
Que sont ses poèmes.
Adieu donc mon ami.
Hélène Leroux, 08 Septembre 1987
jeudi 20 octobre 2016
Gaëlle et Cécile à la piscine
Pour changer un peu des poèmes, voici mon premier livre pour enfants que j'ai fait il y a quelques années. Pour pouvoir le lire facilement, cliquez sur la première image puis faites les défiler.
mercredi 19 octobre 2016
Un jour gris
Il y a des jours sans malgré le soleil. Un petit poème et tout repart ?
UN JOUR GRIS
Il y a des jours où tout est gris,
Où vous vous sentez tout aigri,
La fatigue pèse sur vos épaules,
Point de musique de diaule.
Les malheurs du monde entrent
Chez vous, deviennent épicentre.
Une seule envie persiste,
Devenir tel l’égoïste,
Pour ne penser qu’à son plaisir
Et s’adonner à son loisir.
Abandonner les relations,
Hiberner sans négociations.
Aujourd’hui est un jour sans, gris,
Réveillez moi avec un rire.
Hélène Leroux, 19 Octobre 2016.
jeudi 13 octobre 2016
Au fond des tes yeux
Bonjour à tous,
Voici un petit poème du soir ;) daté d'aujourd'hui car j'ai retravaillé un vers ce matin ;)
Voici un petit poème du soir ;) daté d'aujourd'hui car j'ai retravaillé un vers ce matin ;)
AU FOND DE TES YEUX
Lorsque je regarde au fond de tes yeux
J’y vois toute la création du monde,
Une terre vierge, fertile, féconde.
Lorsque je regarde au fond de tes yeux
J’y vois le mystère de l’avenir,
Les joies, les peines et l’amour à venir.
Lorsque je regarde au fond de tes yeux
J’y vois l’innocence de l’enfance,
Celle dont je prendrais toujours la défense.
Lorsque je regarde au fond de tes yeux
J’y vois, en devenir, une jeune fille,
Surtout, je te vois, toi, ma fille, Cécile.
Hélène Leroux, 14 Octobre 2016
mardi 11 octobre 2016
A mes amis
Bonjour,
Ces derniers jours, j'ai écrit deux poèmes, tous deux en alexandrins. Plus difficiles à écrire car plus personnels. L'un que je ne mettrais pas ici car je l'ai offert à ma sœur et la concerne, l'autre pour mes amis que voici :
Ces derniers jours, j'ai écrit deux poèmes, tous deux en alexandrins. Plus difficiles à écrire car plus personnels. L'un que je ne mettrais pas ici car je l'ai offert à ma sœur et la concerne, l'autre pour mes amis que voici :
A MES AMIS
Les voyages ont marqués toute mon enfance,
De l’Amérique à l’Afrique, découvertes.
Mon cœur prêt à accueillir, tel une prairie verte,
Toute graine d’amitié, sans aucune défense.
Le temps aidant et tous les déménagements,
Ce cœur plein de joie s’est refermé sur lui-même,
J’ai perdu, avec cette existence bohême
Et la distance, mes amis, affligement.
Pourquoi s’ouvrir à autrui et communiquer
Alors que nous nous perdrons avec la distance ?
La solitude et perte deviennent acceptance
Provoquer celles-ci avant de trop aimer.
Etats-Unis : Béatrice, Alexandre,
Bêtises, bisou volé, perdus dans le temps,
Kenya : une rencontre en savane permettant,
Une amitié entre deux sœurs à défendre.
Amélie, Sovann mais aussi Anne, Annabelle.
Madagascar : Marie, Fanja, Régis, histoire
D’indienne blanche, d’un film, fous rires, victoires.
France : copines de promo, soirées rebelles,
Entre les études, gardes et examens.
Envie de partager, discussions sur le net,
Découverte d’amitiés virtuelles, honnêtes,
Devenues rencontres réelles le lendemain.
De toutes ces histoires, je n’ai gardé que
Souvenirs ; de mes erreurs j’ai perdu contact
Je n’ai su me battre et garder intactes
Ces toiles défaites de façons iniques.
La vie est faite, de joie, d’épreuves, leçons,
Des liens se créent au fils du temps, amis, soutiens,
Nous changeons, ils changent, éloignements soudain.
De nouveaux liens se créent, alors reconnaissons
Que les amis sont là pour un temps, avec nous.
J’ai retrouvé d’anciens amis, grâce à la toile,
J’en suis d’autre, de loin, telle une triste étoile,
Peut-être, ces amitiés auront-elles un redoux ?
En attendant, j’ai évoluée, compris, enfin,
Que les amis pouvaient rester, nous soutenir
Etre là, à travers temps et espace, sourire.
Aux futurs et anciens mon cœur s’ouvre à dessein.
Hélène Leroux, 11 Octobre 2016
jeudi 6 octobre 2016
Espérance
Mes poèmes sont marqués par mon métier de sage-femme :) Voici le dernier en date :
Hélène Leroux, 06 Octobre 2016
ESPERANCE
Dès mon
enfance je t’ai rêvé
Au fil du
temps, dans mon esprit,
Tu as pris
forme, année après année.
Ta place, tu
t’es fait comme un bandit.
Plus
lentement, mon corps a évolué,
L’innocence
envolée, la maturité a surgit,
Le compagnon
pour la vie est arrivé,
De l’attente,
l’impatience a grandit.
Mois après
mois, nous avons espérés,
Tous ces
espoirs et ces déceptions,
Ont notre
vie, désormais, rythmé,
Aurons- nous
un jour une filiation ?
Autour de
nous on s’impatiente,
Le mariage
est passé et consommé,
Ce jeune
couple sous surveillance,
Aurait-il un
problème de fertilité ?
La nature a
fait place à la médecine,
La confiance
à la question,
Seuls, nos
espoirs en ruines,
Nous
envisageons l’adoption,
Ce vide en
nous, cet amour pour l’autre,
Nous sommes
prêts à le remplir, à le donner,
A un tout
petit que nous appellerons nôtre,
Qui deviendra
notre famille à aimer.
Qu’importe l’ADN,
la génétique,
L’amour est
universel,
il enivre,
Par delà les
idées schématiques,
Il panse les
blessures et aide à vivre !
C’est ainsi
que nous nous retrouvons,
Notre enfant
dans les bras, aimé et câliné,
Avec,
surprise, au chaud dans mon bidon,
Une nouvelle
vie, à accueillir, à aimer.Hélène Leroux, 06 Octobre 2016
mardi 4 octobre 2016
Etre mère
Bonjour,
Je ne pensais pas autant aimer écrire des poèmes, moi qui n'en lit pas beaucoup. Je ne sais toujours pas si ils valent quelque chose en tant que poèmes en eux même mais le plaisir que je prends à les écrire me suffit amplement :)
Voici un poème écrit ce soir après avoir eu du mal à gérer la demande d'amour de mes trois enfants en même temps. Difficile de se partager, et parfois ce qui aide l'un dessert l'autre malgré nous.Difficile de trouver un équilibre.
Cela m'a donner envie d'écrire sur le fait d'être mère ;) Cette fois-ci j'ai essayé un octosyllabe pour les courageux qui veulent compter.
ETRE MERE
Etre mère n’est pas si facile,
Il faut commencer par vieillir,
Accepter la phase nubile,
Etre prête à accueillir.
Son cœur s’ouvre tout doucement,
A l’amour de ce petit être.
Le temps permet l’accroissement
Différent pour chaque bien être.
Commence alors la vie de mère,
Faite d’amour mais aussi d’angoisse,
Les droits acquis sont chimères,
Toutes certitudes s’effacent.
L’enfant indique la voie à suivre.
Sur un fils comme un somnambule,
La mère évolue, délivre,
Amour et sanctions, non crédule.
A elle de guider, bienveillante,
Cet enfant vers une vie libre.
Qu’il puisse de façon accueillante,
Trouver seul un équilibre.
Hélène Leroux, 04 Octobre 2016
lundi 3 octobre 2016
La mariée
Il y a quelques temps, aux actualités on nous racontait l'histoire de cette noce envahie par la haine faisant des morts chez les convives dont des enfants.
De cette horreur, j'ai écrit un poème que voici, je crois bien que les "e" muets ne le sont plus lorsque j'en ai besoin... :
De cette horreur, j'ai écrit un poème que voici, je crois bien que les "e" muets ne le sont plus lorsque j'en ai besoin... :
LA MARIEE
Quelle est belle cette mariée, voile et dentelle blanche,
Dans le regard de son mari, angoisse et amour,
Ensembles, amoureux, hanche contre hanche.
En ce beau jour, ensoleillé et plein d’humour.
Quelle est belle cette mariée, bouquet de roses,
En ces temps mouvementés de haines et peur,
La noce a lieu, courageuse, sous les lauriers roses,
Démontrer qu’amour et paix existent sans heurts.
Quelle est belle cette mariée, bracelets exquis
Autour d’elle, amis, grands-parents, enfants d’honneurs,
S’éparpillent ou restent là, tel un croquis,
Mélange vivant de différentes couleurs.
Quelle est belle cette mariée, souliers vernis,
Sur sa robe, le rouge s’épanouit lentement,
Dans ses yeux, cette lueur à jamais bannie,
Dans le silence, la haine est là complètement.
Quelle est belle cette humanité qui est notre,
Quel Dieu, quelle terre, quel pouvoir, peut excuser,
Des actes immondes, de terreur sur les vôtres ?
La paix, l’amour en nous devraient tout dominer.
Hélène Leroux, 03 Octobre 2016
Hélène Leroux, 03 Octobre 2016
dimanche 2 octobre 2016
Roman sans titre
Bonjour,
Comme je le disais dans un post ci-dessous, je m'essaye à écrire un roman pour adulte. En voici le premier chapitre "brut de décoffrage", sans correction pour le moment.
Cela me ferait vraiment plaisir si vous me laissiez un petit commentaire genre "j'aime" - "j'aime moyen" -"j'aime pas".
Je ne demande pas une correction mais simplement l'impression que vous a fait ces quelques lignes. Vous ont-elles touché ou pas du tout ? Je vous demande juste de ne pas mentir pour me faire plaisir ou ne pas me blesser ;) La vérité est importante. Merci.
Ce roman n'a pas encore de titre et est loin d'être fini puisque pour le moment seuls trois chapitres sont écrits mais il faut bien commencer n'est-ce pas ?
ROMAN SANS TITRE
Comme je le disais dans un post ci-dessous, je m'essaye à écrire un roman pour adulte. En voici le premier chapitre "brut de décoffrage", sans correction pour le moment.
Cela me ferait vraiment plaisir si vous me laissiez un petit commentaire genre "j'aime" - "j'aime moyen" -"j'aime pas".
Je ne demande pas une correction mais simplement l'impression que vous a fait ces quelques lignes. Vous ont-elles touché ou pas du tout ? Je vous demande juste de ne pas mentir pour me faire plaisir ou ne pas me blesser ;) La vérité est importante. Merci.
Ce roman n'a pas encore de titre et est loin d'être fini puisque pour le moment seuls trois chapitres sont écrits mais il faut bien commencer n'est-ce pas ?
ROMAN SANS TITRE
Chapitre 1
Allongé sur son lit, entre sommeil et éveil, Marc se laisse
flotter dans le bien-être de cet instant
qui précède le réveil. L’impression d’être encore dans un cocon, à
l’orée du rêve. Les sons petits à petits imprègnent ce cocon ;
l’aspirateur du voisin de droite ;
les petits pas pressé du fils des voisins d’au dessus ; le bruit
étouffé de l’ascenseur qui monte ; les oiseaux au dehors et les voitures
dans la rue. Mais les souvenirs des deux
derniers jours finissent par le
réveiller complètement. Avec appréhension, il ouvre ses paupières, tout
doucement, laissant à peine filtrer la lumière du jour.
Pas de flash douloureux, ouf !
Avec précaution, il oriente son regard vers son
réveil : 07h30. S’asseyant doucement au bord du lit, il teste son équilibre.
Pas de nausées, pas de vertiges. Bon.
Debout maintenant !
Se courbant comme un petit vieux et ménageant ses mouvements,
il se met debout, s’étirant tout doucement.
Bien.
Un pas, puis deux.
La main sur la commode, ça tourne un peu tout de même.
A 30 ans, Marc se sent terriblement vieux, courbatu mais
debout. Cela fait deux jours qu’il ne mange pas, boit à peine, supporte la
douleur d’une migraine intenable. Les calmants marchent à peine… cette fois, il
a refusé d’aller à la clinique de la douleur. De toute façon rien ne marche ou
à peine. Il a tous les médicaments qu’on lui a prescrits et comme il est
célibataire, il n’est pas bien difficile de rester dans le noir et de ne pas
être dérangé chez soi. Il a prévenu Pierre, qui a promis de passer si dans 48h
il ne l’appelait pas.
Les médecins lui disent qu’ils ne comprennent pas, sa
douleur ne ressemble pas à une migraine, il a mal partout, pas seulement d’un
côté du crâne. Les examens sont tous revenus normaux, il est même allez voir un
psychologue sur les conseils de Pierre mais rien… Le seul truc qui marche est
le froid des « freeze-pack » qu’il se met sur le crâne avec
l’impression que le froid forme un
casque protecteur, le protégeant de cette douleur assourdissante qui ressemble
au bruit blanc de la télévision lorsque aucune chaîne n’est active. A ce
rythme, il va attraper un rhume du cerveau, c’est sûr.
Un passage aux toilettes et le bonheur de prendre une
douche, de se laver les dents. Tout en se brossant les dents, Marc se dit qu’il
a l’air d’un type après une bonne cuite, ses cheveux bruns, presque noirs,décoiffés
par la serviette qui les a séchés, les cernes sous ses yeux, le vert des
pupilles perdu dans les veinules de sang tout autour. La mâchoire carrée et le
nez droit complètent harmonieusement ce visage, c’est bien les seules choses
valables ce matin. Marc prends le temps
de se raser et s’habille avant de se faire un bon café, rien de mieux après ses
crises. Le voilà un homme neuf !
Il réfléchit, la dernière crise a eu lieu, il y a un mois,
elles se rapprochent. A ce rythme, il ne tiendra pas.
Ne pas y penser.
On trouvera bien ce qui lui arrive.
Peut-être…
On est dimanche, il va faire un tour, appeler Pierre avant
et aller rendre la visite hebdomadaire du dimanche à ses parents, voir Benjamin
son frère, cela lui changera les idées. Après tout il y a toujours pire
ailleurs, n’est ce pas ? Qu’est ce qu’un mal de tête comparé au fait
d’entendre des voix venues de nulle part ?
***
- Ca y est, sorti de ton antre ? Comment
vas-tu ? Demande Pierre au
téléphone.
Le ton est celui du soulagement mêlé d’inquiétude. Pierre
est psychiatre à la clinique où travaille Marc. Cela fait 10 ans qu’ils se
connaissent. Marc était témoin de son mariage, parrain de leur premier enfant.
Avec Sylviane, ils forment un couple harmonieux, toujours souriant et plein d’un
amour serein. Le genre de mariage que Marc aimerait avoir. Qu’est-ce qui
empêche un homme de rêver de mariage, de famille heureuse ? Il ne
désespère pas de trouver LA femme, enfin la plupart du temps, car avec ses
migraines, il est plutôt soulagé d’être célibataire.
- Oui deux jours à lézarder, c’est suffisant.
- Tu sais que je m’inquiète, Marc. Tes crises se
rapprochent, bientôt cela va t’handicaper dans ton métier. Rien de nouveau du
côté des médecins ?
- Non, ils veulent m’hospitaliser et faire une étude de 24h
en me mettant pleins d’électrodes sur le crâne. Je réfléchis à quand faire ça.
- Bien, tu devrais de toute façon prendre des vacances.
Pourquoi pas dans deux semaines ?
- Trop tôt pour mon chef de service, je vais voir ça pour
dans un mois.
- Promis ?
- Promis.
- Au fait, Sylviane t’invite le week-end prochain pour son
anniversaire.
- Ok, le dimanche ? Je travaille samedi
- Oui dimanche midi, Adrien sera ravi de voir son parrain.
Je pense lui offrir une nouvelle friteuse, elle en parle depuis quelques temps.
Qu’en penses-tu ? Tu es toujours de bons conseils, je n’ai jamais vu un
homme comprendre aussi bien les femmes que toi. Bizarre d’ailleurs que tu sois
toujours célibataire.
- Que veux-tu mon charme désarmant n’a pas l’air de marcher
si bien. Oublie la friteuse, tu la lui offriras sans raison valable dans un
mois sinon celle de lui faire plaisir et elle l’appréciera d’autant plus.
Réserve-lui une journée au spa du palm à grand anse, suivie d’une nuit là bas.
Je garderai Adrien. Tu me donneras la date, que je prévois ça.
- Tu es sûr que tu es un homme ? C’est un cadeau tellement romantique ! La voix de Pierre
est moqueuse.
- Moque toi va ! Mais quand tu profiteras de la belle
nuit à deux, pense à moi ! Lui répond Marc en rigolant.
Pierre rigolait encore quand il raccrocha.
samedi 1 octobre 2016
Les enfants
Toujours en mode apprentie poète, voici le dernier que je viens de terminer. J'ai été marquée par l'actualité de ce qui se passe à Alep :(
Comptez les pieds ou syllabes si vous en avez le courage. J'ai tenté de faire un alexandrin donc 12 syllabes par vers. Mais je ne suis pas douée avec les "e" muets...
LES ENFANTS
Dans la cour, au soleil, les enfants jouent et crient
Les filles font la roue, les garçons se pourchassent
Leurs visages enfantins plein de moqueries
Leurs yeux reflétant la gravité et l’audace.
Parfois les têtes se lèvent, arrêt dans le jeu
Dans un coin, un tout petit recroquevillé.
Puis reprends le jeu, tous ensembles, courageux
Leur innocence reprenant tout son droit inné.
Retentit à leurs oreilles la sonnerie,
Tous courent rapidement se mettre en rang,
Angoissés, évitant toute badinerie,
Ils s’engouffrent dans leur abri sans un parent.
Sous couverts de Dieu, territoire ou politique
L’horreur dans son ampleur toute entière se déploie.
Les avions piquent tels un vent catabatique
Utilisant les écoles pour leurs tristes exploits.
Dans la cour, un trou immense est apparu,
Au fond et sur ses bords on aperçoit des bouts
De l’innocence enfantine, membres et tissus.
Pleurs, cris, retentissent soudain sans aucun tabou.
Hélène Leroux, 01 Octobre 2016
Hélène Leroux, 01 Octobre 2016
jeudi 29 septembre 2016
La coiffeuse
Je viens de me renseigner sur les règles du poème. Si j'ai bien compris, je serais plutôt dans le genre poème libre car mes vers n'ont pas tous le même nombre de syllabes.
Pour le moment, en guise d'apprentie écrivain, vous avez plutôt l'apprentie poète mais le reste viendra. J'ai écrit quelques livres pour enfants et je m'essaye au livre pour adulte en ce moment ;) Et peut-être un jour à la BD ?
Un petit clin d’œil à ma coiffeuse que j'ai vu hier :) :
Pour le moment, en guise d'apprentie écrivain, vous avez plutôt l'apprentie poète mais le reste viendra. J'ai écrit quelques livres pour enfants et je m'essaye au livre pour adulte en ce moment ;) Et peut-être un jour à la BD ?
Un petit clin d’œil à ma coiffeuse que j'ai vu hier :) :
LA COIFFEUSE
Je l’ai lu,
il est dit que l’image est vanité.
Mais moi,
sortie d’une obésité modérée,
L’image que
je donne a son importance,
Que mes
bourrelets bénéficient d’une certaine acceptance …
De mon
image, mes yeux et mes cheveux sont acceptables,
Des deux, seuls
mes cheveux sont modulables,
D’où l’importance
de cette sortie mensuelle,
Chez Sophie,
ma belle et mince coiffeuse habituelle.
Chez elle,
je me vois telle que je suis, cheveux mouillés,
Bourrelets,
joues et double menton exposés.
Mais sa
gentillesse, son discours et son regard bienveillant
Me font
oublier tout cela, nos
vies uniques nous
distrayant.
Allez, belle
Sophie, par tes ciseaux que la magie opère,
Lave, coupe,
ébouriffe ces cheveux de ta main d’expert,
Et cache par
cette beauté artificielle mes défauts,
Rend moi
belle, si ce n’est pour les autres, au moins pour mon égo.
Et si par
inadvertance,
cette coiffure me décevrait,
Je sais
qu’immédiatement
tu me recevrais,
Pour recouper,
réarranger cette belle tignasse,
Pour que je
me sente belle et bien dans ma cuirasse.
Hélène Leroux, 29 Septembre 2016
Hélène Leroux, 29 Septembre 2016
mercredi 28 septembre 2016
Désespoir
Voici un poème que je viens de terminer. A noter qu'une apprentie écrivain n'est pas forcément douée pour l'orthographe, c'est d'ailleurs un de mes gros points faibles et j'implore votre indulgence ;)
DESESPOIR
Les années se sont succédées
Espoir et désespoir ont alternés
Examens et repos en rythme
Ont été comme un hymne
Mon corps de femme en liesse
Pénétré et plein de promesse
S'est révélé au fils du temps
Desséché, stérile, comme végétant
Dieu, tout là haut sur tes nuages
Quelle leçon as-tu pour moi à mon âge ?
Bientôt mes chances ne seront plus
De pouvoir enfin être élue.
D'être mère jamais je ne serais
Bêtises et câlins ne connaîtrait
Mon corps, mes bras, et mon coeur
Vides à tous jamais, avec rancoeur.
A l'aube du deuxième âge
Presque trop tard pour un présage,
La joie, enfin, a envahi ma vie.
Ce corps vieillissant est asservi !
Durant neufs mois, j'ai savouré
Les mouvements tant aimés
De ce petit être plein de promesse
Tous doux, comme une caresse.
Par une belle journée, les vagues se sont succédées
Merci seigneur pour ce bienfait !
D'un dur labeur, est arrivé, sur mon rivage,
Ce petit être avec le plus beau des visages.
Mais cruelle est la leçon non finie,
Le présage apparu non défini,
Cet être aimé dans mes bras maternels,
N'est plus que dans l'éternel.
Oh Seigneur ! Cette douleur infernale !
Jamais ne survivrai de façon viscérale.
Attends moi dès l'instant, je me vide.
Auprès de toi, je serai pour l'infini.
Hélène Leroux, 28 Septembre 2016
Ma fille Cécile
Je commence la présentation de mes écrits par un poème avec pour thème la terre pour tous que nous avons fait avec Cécile ma fille. Je lui en laisse le crédit ;)
LA TERRE POUR TOUS
A l'est se lève la lumière
Parait l'homme blanc
Le soleil en prière
Comme un nouveau printemps
Le soleil au zénith à midi
Passe la couche d'ozone
L'été répandu en Asie
Marche l'homme jaune
L'ouest se pare de rouge
La couleur des feuilles à l'automne
De la terre naissent les peaux rouges
De véritables autochtones
Apparait l'obscurité
Remplie de pouvoir
L'hiver sort ses flocons étoilés
Pour étonner les hommes noirs
Des quatre éléments, des quatre saisons,
Ensembles et à travers le temps
De toutes couleurs, l'homme doit, à ses raisons
De protéger et travailler sans contretemps.
Cécile Leroux
Passe la couche d'ozone
L'été répandu en Asie
Marche l'homme jaune
L'ouest se pare de rouge
La couleur des feuilles à l'automne
De la terre naissent les peaux rouges
De véritables autochtones
Apparait l'obscurité
Remplie de pouvoir
L'hiver sort ses flocons étoilés
Pour étonner les hommes noirs
Des quatre éléments, des quatre saisons,
Ensembles et à travers le temps
De toutes couleurs, l'homme doit, à ses raisons
De protéger et travailler sans contretemps.
Cécile Leroux
Apprentie écrivain
Bonjour,
Cela fait un moment que j'écris et que j'aime cela. Mais jamais je n'ai vraiment montré mes œuvres. A part quelques unes à ma famille.
J'ai une imagination foisonnante, je ne me rappelle pas un moment où elle a été au repos, si ce n'est durant quelques années où je me suis enfoncée doucement dans un trou noir. Le temps de comprendre que ma vie était ce que j'en faisais et que je ne pouvais pas modifier les gens autour de moi.
Me voici donc de nouveau avec pleins d'idées dans la tête, et de nouveau avec un stylo à la main... non pardon avec un clavier d'ordinateur sous les doigts ! Le monde évolue, fini le temps du journal intime, le stylo à la main !
Je crée ce blog pour y mettre de temps en temps mes écrits afin que d'autres puisse les lire et surtout me donner leur avis. Pour un écrivain débutant, les avis sont très importants ! Cela soutiens mais permets aussi de se corriger, alors si vous aimez mais aussi si vous n'aimez pas, n'hésitez pas à me le dire. Prenez votre courage à deux mains ou votre bienfaisance et laissez moi un petit mot.
Merci.
Hélène.
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